La montée en puissance des obligations en matière de lutte contre le blanchiment d’argent n’a cessé de se renforcer. D’une obligation spécifique au secteur financier, portant surtout sur l’identification du client « KYC » (Know your client), elle s’est étendue à un grand nombre de secteurs professionnels, précédemment non visés. Que ce soit au niveau communautaire ou international, l’attention des Etats à ce sujet est de premier ordre. L’extension des obligations en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme à d’autres professionnels que le secteur financier se justifie pleinement au regard de l’exposition de nombreux secteurs professionnels aux risques de blanchiment d’argent ainsi que la multiplication et la complexité des infractions...